Toujours le même refrain cette nuit et ce matin: « pluie, pluie, pluie ».












Après un petit déj' dans la tente, la pluie cesse, nous démontons ; départ un peu plus tardif.
Nous nous réchauffons les pieds déjà bien humides au sèche-cheveux dans les sanitaires, un coup sur les chaussettes, un coup dans les chaussures, c'est un peu mieux...
Après deux kilomètres de plat pour rejoindre le bourg de FORRIERES, nous entamons une montée qui va durer quasiment 19 bornes jusqu'à la Barrière de CHAMPLON. Une montée régulière, nous finissons par attraper presque chaud!. La région est très boisée, visiblement prisée par les chasseurs, tout le long de la route des petits miradors jalonnent le bord de la forêt tous les 100m. J'ai la chance d'apercevoir une biche traverser tranquillement la route, preuve qu'il y a du gibier...
A la Barrière de CHAMPLON, nous sommes à une altitude entre 550 et 600m, il y a une maison du ski!, pas étonnant qu'il fasse froid. La suite est très vallonnée, un paysage champêtre, des forêts, nous avons par moment de belles vues panoramiques.





Nous déjeunons à GIVROULLE, encore dans un « abri-bus », quel luxe!!




Il ne nous reste plus qu'à rejoindre BASTOGNE où beaucoup de monuments commémorent les faits d'armes de la seconde guerre mondiale.
Nous faisons un petit arrêt au rond point « LIEGE-BASTOGNE-LIEGE », la photo s'impose...
















Après avoir croisé un loup-garou et lu son histoire, un petit tour dans la ville et nous prenons place dans le camping avec l'intention d'y faire une journée de pause.

Nous sommes très tôt et avons du temps devant nous. Quelques petites averses nous contrarient un peu mais nous arrivons à sécher l'intérieur de la tente.
En prenant notre café, un grand « pet » sinistre nous fait sursauter, un arceau de la tente vient de casser!!! merde, bordel, fait c.... etc... j'en passe et des meilleures.



Nous affalons la tente et passons plus d'une heure à essayer de retirer l'embout de l'arceau; des motards voisins viennent nous donner un coup de main ainsi que le propriétaire d'un mobil-home sans résultat...
Après une nouvelle bordée de jurons, nous finissons par l'avoir, ouf!! ; nous pouvons enfin changer le tube cassé. On se promet de garder la photo de l'embout (saloperie!!) pour être plus performant la prochaine fois.

Du coup, plus de temps dispo, nous sommes plutôt à la bourre. Nous dinons dans le restau du camping, une bonne pizza avec une bonne bière nous remettent de meilleure humeur...