Réveil 6h40, départ 9h25.
La signalisation du RHIN à vélo ne nous fait pas suivre la route que j'avais initialement prévue, mais ça présente l'avantage de réduire un peu la distance et l'itinéraire passant par OTTMARSHEIM, HOMBOURG pour rejoindre NIFFET est bien roulant et tranquille.






A NIFFET nous rejoignons le canal du RHONE au RHIN, nous découvrons la plus grande écluse que nous n'ayons jamais vue, au moins 130 mètres de long.









Le chemin pour rejoindre KEMBS à 2 km n' est pas terrible mais à partir de là nous avons une piste cyclable en cendrée bien roulante, très agréable. Nous longeons un canal déclassé, très calme, nous traversons la petite Camargue Alsacienne (une réserve naturelle).

Après avoir passé VILLAGE-NEUF, HUNINGUE, nous rentrons dans le centre de BALE.




A BALE nous sommes un peu perdus, les pistes cyclables, les rails du tramway, les voies pour les voitures se croisent dans tous les sens, nous y allons au "pif", en faisant attention en particulier aux tramways très nombreux.

Pour avoir des renseignements ce n' est pas évident, les gens parlent allemand; bien que la ville soit à la frontière, le français n' est pas usité.
Nous arrivons sur la place devant le Rathaus (l'hôtel de ville), ça grouille de monde, il y a une effervescence terrible et en plus il y a un marché; la façade du Rathaus mérite le détour.

















Des chanteurs et musiciens de rue animent les lieux , ce qui nous frappe c'est de voir les parkings à vélos très fournis.
Nous rejoignons ensuite la Munster (la cathédrale) par une rue piétonne, nous allons chacun notre tour à l'intérieur pour écouter jouer de l'orgue.




Comme un peu toutes les cathédrales que nous avons visitées, celle-ci est en réfection extérieure au même titre que l'hôtel de ville.
Nous nous décidons à quitter la ville de BALE en essayant de suivre l'itinéraire indiqué dans le livre "RHEIN-RADWEG" et en essayant de repérer une signalétique correspondante, c'est loin d'être évident, nous faisons des zigs et des zags mais nous tenons malgré tout le cap et arrivons à nous échapper de la ville petit à petit.






A 12h45 nous faisons halte dans un jardin public pour la pause "déjeuner", nous ne sommes toujours pas sortis de BALE.
A la reprise nous essayons de suivre la signalétique du parcours, c'est très difficile, on nous fait faire des tours et détours qui nous paraissent assez incompréhensibles et nous mettons un temps fou pour quitter la "ville"; après BALE: MUTTENZ, PRATTELN, KAISERAUGST sont en fait qu'une seule agglomération urbaine. Après KAISERAUGST enfin nous arrivons à vraiment nous situer.

A RHEINFELDEN nous passons côté allemand car n'ayant pas de francs suisses, nous préférons assurer l'alimentaire dans un pays de la zone "euro". ANNE se colle aux courses et a un peu de mal (les repères français ne sont plus là). Nous passons donc deux fois le RHIN et deux fois la douane par la même occasion.
Le reste de la route pour rejoindre le camping de MÖHLIN est vraiment "casse-pieds", nous faisons des tours invraisemblables et ceci sur des chemins caillouteux; bref l'après-midi n'est pas à retenir, nous espérons que la suite sera d'un autre intérêt.




Le camping est très bien et bizarrement l'accueil se fait sans formalité, pas d'inscription, pas de vérification d'identité, dix euros donnés en espèces et le tour est joué.
Nous avons une tente collective avec table et bancs à disposition à vingt mètres de notre tente, impeccable avec même un "frigo" .
Le soir avant de se coucher, un suisse à proximité m'invite à boire un cognac, le dialogue n' est pas facile mais c'est sympa.