6h30, il pleut, il pleut peu mais il pleut. Le lever ne se fait qu'à 7h, nous allons déjeuner sur la terrasse du mobil-home inoccupé voisin.
La pluie redouble d'intensité (pluie d'orage), impossible de partir dans ces conditions et il paraît que c'est prévu pour toute la matinée; comme l'étape est plus courte que d'habitude nous prenons la décision d'attendre en espérant que ça se lève le plus vite possible.
Nous patientons allongés dans la chambre de la tente qui commence à prendre l'eau; les grains tombent tellement drus que l'eau coule sous le tapis de sol de la chambre et celui ci n'est plus totalement imperméable. Nous partons à 11h30, le vent dans le dos; petite halte à LA BRUFFIèRE pour l'alimentaire et redémarrage immédiat en surveillant les nuages qui avancent très vite.
Cinq kilomètres plus loin nous nous arrêtons en catastrophe dans une grange, l'averse commence; du coup nous mangeons notre repas sur le pousse en regardant la pluie et en compagnie de vaches qui ruminent juste à côté. Le repas terminé, la pluie a cessé et nous repartons vent dans le dos.
Je fais une petite erreur de parcours avant CLISSON qui nous fait passer par GéTIGNé et à la sortie de CLISSON, rebelotte, nouvelle erreur, en tout nous avons fait cinq à six kilomètres supplémentaires.
A partir de GORGES nous traversons les vignobles du Muscadet, c'est très vallonné et le vent est plutôt défavorable et de plus en plus fort, ANNE a mal aux jambes.
A la HAIE-FOUASSIèRE nous bifurquons vers le nord avec de nouveau le vent dans le dos, l'itinéraire choisi par HAUTE GOULAINE s'avère être un bon choix.
Nous récupérons les bords de La LOIRE et une piste cyclable, les quatre à cinq kilomètres restants sont infernaux avec un vent de tempête de face.
Nous trouvons un hôtel près de la gare (hôtel de Bourgogne), heureux de finir cette journée de vélo un peu folle et fiers d'avoir bouclé notre périple. Le soir nous nous faisons un restau italien à deux pas de l'hôtel, très bien.