Réveil un peu plus tardif, une bonne partie de l'étape a déjà été réalisée la veille.
Nous quittons LA FRANCE le jour de la fête de la musique, mauvais calcul, nous ferons mieux la prochaine fois...


Nous admirons la passerelle des trois pays avant de la franchir; 238m, la plus longue du monde exclusivement réservée aux vélos et piétons; dessous passe l'eau tumultueuse du RHIN.






A la sortie de la passerelle: arrêt prolongé au supermarché allemand; Anne s'y colle, je garde les vélos. En fait une grande galerie marchande avec l'alimentaire au 2 ème étage, un mode de rangement des produits alimentaires totalement différents de par « chez nous ».








Du coup Anne met plus d'une heure à s'en sortir, fatiguée de cette expédition.
Durant ce temps j'ai pu m'apercevoir que les nounous allemandes sont « au top » pour déplacer les enfants, avec des poussettes « transport en commun ».


La traversée de BÂLE ne se fait pas sans mal, beaucoup de travaux, une circulation intense, des tramways... bref nous y allons un peu au pif, heureusement LE RHIN nous sert de « fil rouge ».





Par chance, en suivant LE RHIN, nous tombons sur le point de vue donnant sur la cathédrale perchée sur l'autre rive.


Des bateaux « passeurs » font la navette d'une rive à l'autre accrochés à un filin pour ne pas dériver; le courant est extrêmement puissant, impressionnant, les grosses péniches ont du mal à remonter le courant.







La sortie de BÂLE est plus délicate, nous nous embarquons sur une route à circulation avec bande cyclable, direction RHEINFELDEN; elle nous amène jusqu'à AUGST où nous faisons la pause déjeuner au bord du RHIN au niveau d'une écluse, le ciel un peu menaçant nous laisse tranquille...





Au redémarrage nous trouvons au bout d'un moment la signalétique de la « Rhein Route 2 » qui nous mène à RHEINFELDEN; petite ville avec une route piétonne sympa et un pont pour passer en ALLEMAGNE, pont sous lequel LE RHIN a un débit très impressionnant, il ne s'agirait pas de tomber à l'eau...


Nous admirons les décorations sur les maisons ainsi qu'une fontaine au style « rococo ».




La suite, moins intéressante , hormis la traversée d'une belle forêt, est « bâchée » assez rapidement et nous arrivons au camping de MOLHÏN à 16h.
Nous connaissons déjà les lieux et avons le temps de nous installer tranquillement...
La soirée malheureusement sera un peu moins tranquille, un groupe de scolaires vient de planter leurs tentes à proximité et les ados ne trouvent rien de mieux que de jouer au foot, au rugby, à toucher notre tente avec les risques que cela comporte pour notre matos... « les boules »!!... les encadrants n'ont pas beaucoup d'autorité et s'en foutent un peu.
En plus un grain nous oblige à nous ramasser le temps de l'averse.
Nous nous mettons aux travaux d'écriture en attendant l'extinction des feux...