Les jours se suivent et se ressemblent: grand soleil sur la tente dès 6h30. Petite erreur la veille: Anne a mis un sac isotherme dans un frigo et problème, le local est fermé à clé, il n'ouvre qu'à 8h, donc pas de beurre au petit déj' (dur pour des bretons...). Le plus drôle, c'est que le frigo s'avère être en fait un congélateur, résultat au repas du midi notre salade sera quasiment gelée, nous aurons l'impression de manger une glace à la tomate et au riz...
Pour sortir du camping, nous remontons jusqu'à DISENTIS, un sacré « raidard » avec vu sur le camping perdu dans les arbres.






Sortis de DISENTIS, nous allons monté durant 23 km, une 1 ère partie: correcte, pentue mais il nous reste un développement en réserve.






Au niveau de TSCHAMUT ça se corse sérieusement, nous utilisons le plus petit développement et nous en bavons...; heureusement nous trouvons des fontaines pour nous désaltérer.






Nous ne quitterons plus le plus petit développement jusqu'au col de l'OBERALP (2033m), très dur, les paysages sublimes nous font un peu oublier nos souffrances, vraiment superbes, le neige est encore bien accrochée sur les sommets.


Sur notre gauche en montant, se situait la source du RHIN.
Après d'interminables lacets nous arrivons enfin au col et nous n'échappons pas à la traditionnelle « photo témoin ».




























Le col de l'OBERALP peut être franchi en train durant toute l'année, la route elle, est fermée en hiver. Nous faisons la halte déjeuner au col face aux montagnes...






L'après- midi nous n'avons pas beaucoup d'efforts à fournir, tout en descente avec plusieurs arrêts pour contempler et photographier les montagnes nous entourant.








Nous arrivons à ANDERMATT à 15h, le camping tout proche du centre est « rustique », essentiellement fréquentés par des randonneurs à vélos ou à pied.
Nous avons tout notre temps pour récupérer et nous installer en douceur.
Vers 18h, nous nous promenons au centre d'ANDERMATT pour revenir avec de quoi se restaurer...


Juste au dessus du camping, des yacks broutent; sympa. Avec un peu (beaucoup?) d'imagination nous pourrions nous imaginer au TIBET...