Vers 5h30 des gouttes de pluie sur la toile nous réveillent; quand nous sortons de la tente vers 6h30, le ciel noir est très menaçant. Nous rangeons vite fait tout notre matos et plions la tente juste avant que la pluie ne commence.




Nous déjeunons sur une table de pique-nique plus ou moins abrité par un toit en paille; l'atmosphère est beaucoup plus fraîche que les jours précédents, nous nous habillons en conséquence: manches longues de rigueur pour démarrer.
Nous allons longer La VIENNE jusqu'à BONNEUIL- MATOURS.






Dans un 1 er temps, petit arrêt devant le château de TOUFFOU peu après BONNES; nous enlevons nos manches longues avant une bosse, l'air s'est nettement réchauffé. 2 ème arrêt à BONNEUIL-MATOURS pour voir le pont suspendu (1 er pont suspendu construit en FRANCE), joli site avec un château en bord de VIENNE.




Après un petit «en-cas», nous montons dans la forêt de MOULIERE, nous sommes obligés d'enfiler nos capes, un nuage nous arrose. A SAINT CYR nous franchissons le CLAIN et devons nous coltiner une belle bosse pour arriver à BEAUMONT; le vent de face nous freine et nous use sérieusement.
Nous nous arrêtons à MARIGNY-BRIZAY pour déjeuner et faire l'opération séchage; délicate cette opération quand quelques gouttes viennent la perturber...
A LENCLOÎTRE nous assurons l'alimentaire car derrière il n'y a pas grand-chose comme villages.
Nous prenons momentanément la voie verte avant SAVIGNY-s-FAYE, un peu à tort car rapidement elle n'est plus bitumée, du coup nous récupérons des petites routes pour rejoindre le camping de GUESNES terme prévu de l'étape. Déception: le camping est minable, paumé, au bord d'un plan d'eau, des sanitaires plus que justes... ça ne nous inspire pas du tout.
Le prochain camping étant distant de plus de 20 bornes, nous prenons un café-gâteaux avant de repartir toujours contre le vent. Nous passons MONCONTOUR, son donjon (XI ème) est visible de très loin.
A ST JOUIN-De-MARNES, nouvelle désillusion: nous mettons un temps fou pour découvrir ce qui est sensé être un camping; un accueil ressemblant plus à la «cour des miracles» qu' à une entrée de camping, une responsable pas « nette », un chien qui aboie à 2 m etc... je n'ose pas imaginer les sanitaires; nous continuons notre route.
L'heure tourne, les kilomètres défilent, il est plus que temps de se poser. 6.5 km plus loin, enfin nous trouvons une aire naturelle près de la mairie de ST GENEROUX, camping sommaire mais suffisant, il est 17h45 et nous avons 105 km aux compteurs. Nous nous dépêchons de nous installer, de nous laver... nous finissons notre repas à la nuit tombante.