Encore une journée ensoleillée en perspective; nous quittons VALLOIRE
à 9h25 après un petit tour à la boulange, à la presse et à la poste.
Tout de suite nous attaquons LE GALIBIER, nous voilà partis pour 17 km
de montée. Les 2 premiers km nous paraissent raides, ensuite c'est un peu
mieux; ça grimpe bien, mais pas de trop fort pourcentage...
Jusqu'à PLAN LACHAT les
pourcentages oscillent entre 5% et
8%, nous passons de 1420m à
1935m. Après un arrêt « barre de
céréales » à PLAN LACHAT, nous
attaquons la partie la plus dure,
nous ne sommes pas déçus; les
pourcentages jusqu'au sommet,
durant les 8 derniers kilomètres,
varient entre 8% et 10%, ce n'est
pas de la tarte, nous en bavons...
Nous faisons 2 petits arrêts
« récup » afin de ne pas arriver en
haut complètement « démolis ». Les
cyclistes (montés légers) qui nous
doublent, nous encouragent et sont
admiratifs en voyant nos
chargements...
Nous arrivons au col à 12h30, ouf!!!
La vue est magnifique... le panneau indiquant le col
est totalement recouvert d'autocollants;
la « photo
témoin » de notre passage au col paraît du coup un peu
« bizarre » mais ne diminue en rien notre fierté d'avoir
gravi 2646 m.
N'ayant plus beaucoup d'eau nous préférons
descendre jusqu'au col du LAUTARET (2058 m). Des
vues panoramiques défilent devant nous dans la
descente; nous passons devant la stèle « Henri
Desgrange » ...
Au col du LAUTARET, nous remplissons nos bidons à
une fontaine et déjeunons deux kilomètres plus loin,
face à la
montagne. Le
soleil «mord»...
Il ne reste plus
que de la
descente (ou
presque), pour
rallier
BRIANCON,
nous faisons
l'alimentaire en passant à LE MONETIER LES
BAINS.
Un peu plus bas nous ne voyons pas
d'indication nous signalant le camping prévu avant
BRIANCON, c'est une fois dans la ville qu'un panneau nous invite à faire 3 km en sens inverse!!
Nous optons plutôt pour le camping signalé à 2 km vers la sortie opposée de la ville, à priori du bon
côté pour attaquer l'IZOARD. Déception: le kilométrage indiqué est erroné.
Nous sortons de la ville ( 3 km), plus ou moins en
descente, il faudra les remonter demain, le genre de situation qui me «fout les boules». Le responsable du
camping est au courant que la signalétique est erronée, (à priori, il s'en tape, il ne doit pas faire de vélo...).
Après une petite mousse et une bonne douche, ça va mieux; le beau temps nous permet de passer une agréable
soirée...