Aujourd'hui c'est le vent qui nous a réveillé, la chaleur est toujours là.
Après une visite à la boulangère, nous quittons AIGUINES à 9h.
Nous ne descendons pas jusqu'au lac SAINTE CROIX, nous empruntons la route qui surplombe le lac,
elle commence par une belle montée suivie d'une belle descente.
Nous rejoignons la D957, direction AUPS où la circulation est plus dense.
Bien avant AUPS la route s'élève régulièrement et avec un fort vent de face nous n'avançons pas très vite
et ce jusqu'à un panneau annonçant le passage d'un col.
La suite est nettement plus facile, une longue descente avec de nombreux virages nous conduit à l'entrée de
AUPS où nous changeons de cap: après une direction «sud», nous prenons une direction «ouest» et
bonheur, le vent est favorable, ça aide...
La D9 est assez fréquentée jusqu'à MOISSACBELLEVUE, ensuite ça devient plus calme, nous
passons par le centre de REGUSSE où nous nous arrêtons déguster une viennoiserie locale.
Nous passons MONTMEYAN qui comme les villages précédents est typiquement méridional.
A la sortie de MONTMEYAN, deux hélicoptères militaires visiblement en exercice, vont nous accompagner sur
une bonne dizaine de kilomètres. Un de chaque côté de la route, ils font du stationnaire à tour de rôle et
changent dès que nous arrivons à leur hauteur; ils nous ont intégré dans leur exercice et du coup nous en
prenons plein les oreilles, nous regrettons le chant des cigales; ils nous lâchent enfin à LA VERDIERE, terme
théorique de l'étape, il est 11h25; trop tôt pour nous arrêter et nous voulons profiter du vent favorable.
Nous décidons d'aller jusqu'à RIANS où normalement il y a un camping.
La route jusqu'à ESPARRON est superbe, en forêt, avec de nombreux virages et un très bon bitume. Passé
ESPARRON, direction RIANS, il ne reste que 8 km, avec le vent très favorable nous y arrivons assez
rapidement. Nous nous installons déjeuner en plein centre de RIANS, sur une petite place bien à l'ombre; du
banc où nous mangeons nous regardons l'animation aux terrasses des bars un peu en contre-bas.
Le camping est à 300 m du centre, la terre est sèche, il fait chaud, peu d'ombre, nous préférons attendre avant
de monter la tente.
Anne s'aperçoit que la fixation de mon porte-bagages avant est totalement desserrée, une chance: le boulon
n'est pas perdu; je demande à un camping-carriste de me prêter tournevis et clé adéquates pour resserrer le
tout.
La chaleur nous amène à vivre au ralenti, à 18h30 nous partons à pied jusqu'au centre du village pour assurer
l'alimentaire.
En soirée la chaleur s'estompe et nous pouvons enfin vivre « normalement »...