Nous voilà déjà en août, 2 mois entiers depuis notre départ... Départ du camping à 8h55, nous suivons pour commencer LA LEZE. Après LAGARDELLE SUR LEZE, où nous avons dit un petit bonjour à la boulangère, un gars de TOULOUSE nous accompagne sur plus de 10 km jusqu'à SAINT SULPICE SUR LEZE, parti de TOULOUSE il va dans la journée jusqu'à LUCHON. A SAINT SULPICE nous le laissons poursuivre sa route et nous mettons en quête d'une bouteille de gaz que nous trouverons en fait à CARBONNE.
Sur les conseils du toulousain, nous prenons la route qui mène à CAPENS plutôt que la petite route qui mène à MARQUEFAVE; mauvaise pioche, il y a un peu trop de circulation, beaucoup de vacanciers (nous sommes le samedi 1 er août, journée rouge...). Pour passer de la vallée de LA LEZE à la vallée de LA GARONNE, nous montons et redescendons un coteau.
De CAPENS à CARBONNE, c'est bien plat et nous devons tourner un peu dans CARBONNE avant de trouver la recharge de gaz; un peu d'hésitation aussi pour tomber sur le début de la voie verte qui doit nous mener jusqu'à SAINT GAUDENS.

Une fois trouvé le démarrage, la voie verte est très bien signalée. Au début nous cheminons parmi des champs de maïs pour revenir en bord de LA GARONNE à SAINT JULIEN. A SAINT JULIEN une table de piquenique à l'ombre, (avec robinet d'eau à proximité), nous invite à nous arrêter pour déjeuner dans de très bonnes conditions. Après un peu de lecture de l'équipe et une petite sieste, nous repartons en longeant un canal de dérivation apportant l'eau à une usine EDF, très belle portion de piste cyclable. Nous arrivons à COZERES surplombant un plan d'eau, partie élargie de la GARONNE.


Nous voyons sous une arche du pont: COULADERE, terme théorique de notre étape mais vu l'heure (14h55) nous décidons de continuer jusqu'à BOUSSENS. De COULADERE à BOUSSENS, la route est facile, sympa, avec des vues sur la GARONNE.
Nous passons au dessus de l'autoroute et de la GARONNE par des passerelles réservées aux vélos et piétons, nous rentrons dans le camping avant 16h. L' herbe est beaucoup plus présente et plus verte que dans tous les campings fréquentés ces derniers temps.


Une fois de plus mon attache du portebagages avant est desserrée, je trouve un campeur qui me prête la clé adéquate.
Une fois la tente montée, tout rangé, installé, nous prenons notre douche et à la sortie du sanitaire, oh! surprise, le vent s'est levé et brusquement devient relativement violent; une 1 ère dame nous prévient que la tente va s'envoler et un peu plus tard une 2 ème nous avertir que la coupure de courant et le coup de vent annonce un bon orage qui pourrait être très violent, elle nous conseille de tout démonter et est même prête à nous héberger dans son mobilhome...
La rage... nous démontons, remettons tout en sacoches et amenons le tout à l'abri sous l'auvent des sanitaires. Après avoir peser le pour et le contre nous renonçons à aller faire l'alimentaire, nous allons enfin manger la soupe (sachet trimballé depuis BREST!). Au menu: soupe améliorée par du riz, yaourt, chocolat, nous avons de quoi bien nous caler.




Nous dînons sous l'auvent et attendons que la pluie veuille bien s'arrêter avant de remonter la tente tout près des sanitaires; nous sommes les seuls utilisateurs, d'ailleurs nous en profitons pour réquisitionner un « coin lavabo » pour étaler et mettre à sécher notre linge. La nuit s'avère tranquille, mais sans doute un peu perturbés, nous ne dormons pas très bien...