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Couvert Eclaircies Soleil

TOUR DE LA FRANCE



J66 - MERCREDI 5 AOUT 2009:         MUGRON - LUXEY


COMPTEURS
Jour : 84 km
Total: 4210 km


00 - Itinéraire MUGRON - LUXEY


Surprise au réveil, un brouillard enveloppe le camping, l'air est assez humide, la tente, la housse des vélos sont trempés, il règne une chaleur moite... Nous démarrons un poil plus tard, passons l'ADOUR pour la dernière fois et prenons la direction de TARTAS. En route nous voyons trois faisans courir puis s'envoler devant nous. A TARTAS dans la brume nous faisons les courses pour la journée.
Nous quittons TARTAS en prenant une direction plein nord par la D14, il y a un peu trop de circulation à notre goût ou plutôt les voitures et camions qui nous doublent ou nous croisent, roulent vite et nous inquiètent un peu, il faut dire que la route est une grande ligne droite. A POUY nous modifions notre itinéraire et prenons la direction de YGOS, puis ARENGOSSE, LUGLON. La route est moins fréquentée, un peu plus agréable quoique un peu monotone.


















Nous constatons les dégâts de la tempête de janvier 2009, c'est assez désolant, la forêt est dévastée... Nous déjeunons à LUGLON, bien à l'ombre, près du terrain des sports, nous avons un robinet d'eau à disposition, super...

L'aprèsmidi sera du même acabit que le tronçon TARTASLUGLON: la forêt en piteux état, des troncs récupérés, débités, entassés sur les bords des routes, des camions chargés du bois qui nous font peur quand nous les croisons ou quand ils nous dépassent. Triste décor: des parcelles totalement rasées où il ne reste que des souches, d'autres parcelles où les troncs cassés, nus, attendent sans doute les tronçonneuses...
Après SABRES nous faisons un quasi tout droit de 22 km pour rallier LUXEY.
Nous trouvons l'aire naturelle du camping, un espace qui visiblement à souffert de la tempête. Seul un petit campingcar inoccupé est présent, les sanitaires assez rudimentaires fonctionnent (électricité, eau chaude); nous nous installons près d'une table de piquenique, il n'y a pas grand chose qui indique que nous nous trouvons vraiment dans un camping.

Deux hommes passent, ils semblent chercher quelque chose, l'air très préoccupé, pas de bonjour, des mines « patibulaires mais presque » comme dirait Coluche, ils nous inquiètent un peu car nous sommes seuls, dans un endroit isolé... un peu plus tard nous comprenons qu'ils repéraient les lieux pour positionner une caravane, à priori pour des travailleurs étrangers qui arrivent un peu plus tard.
La nuit se passe sans souci, sans doute la plus chaude depuis le début de notre périple, une chaleur moite, incroyable, nous fondons littéralement...



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