Surprise au réveil, un brouillard enveloppe le camping, l'air
est assez humide, la tente, la housse des vélos sont trempés, il
règne une chaleur moite...
Nous démarrons un poil plus tard, passons l'ADOUR pour la
dernière fois et prenons la direction de TARTAS. En route
nous voyons trois faisans courir puis s'envoler devant nous.
A TARTAS dans la brume nous faisons les courses pour la
journée.
Nous quittons TARTAS en prenant une direction plein nord
par la D14, il y a un peu trop de circulation à notre goût ou
plutôt les voitures et camions qui nous doublent ou nous
croisent, roulent vite et nous inquiètent un peu, il faut dire que
la route est une grande ligne droite.
A POUY nous modifions notre itinéraire et prenons la
direction de YGOS, puis ARENGOSSE, LUGLON. La route
est moins fréquentée, un peu plus agréable quoique un peu
monotone.
Nous constatons les dégâts de la tempête de janvier
2009, c'est assez désolant, la forêt est dévastée...
Nous déjeunons à LUGLON, bien à l'ombre, près du
terrain des sports, nous avons un robinet d'eau à
disposition, super...
L'aprèsmidi
sera du même acabit que le tronçon
TARTASLUGLON:
la forêt en piteux état, des troncs
récupérés, débités, entassés sur les bords des routes,
des camions chargés du bois qui nous font peur quand
nous les croisons ou quand ils nous dépassent. Triste
décor: des parcelles totalement rasées où il ne reste que
des souches, d'autres parcelles où les troncs cassés,
nus, attendent sans doute les tronçonneuses...
Après SABRES nous faisons un quasi tout droit de 22
km pour rallier LUXEY.
Nous trouvons l'aire naturelle du camping, un espace
qui visiblement à souffert de la tempête. Seul un petit
campingcar
inoccupé est présent, les sanitaires assez
rudimentaires fonctionnent (électricité, eau chaude);
nous nous installons près d'une table de piquenique,
il
n'y a pas grand chose qui indique que nous nous
trouvons vraiment dans un camping.
Deux hommes passent, ils semblent chercher quelque
chose, l'air très préoccupé, pas de bonjour, des mines
« patibulaires mais presque » comme dirait Coluche,
ils nous inquiètent un peu car nous sommes seuls, dans
un endroit isolé... un peu plus tard nous comprenons
qu'ils repéraient les lieux pour positionner une
caravane, à priori pour des travailleurs étrangers qui
arrivent un peu plus tard.
La nuit se passe sans souci, sans doute la plus chaude
depuis le début de notre périple, une chaleur moite,
incroyable, nous fondons littéralement...