Réveil 6h, nous nous activons comme il faut et nous sommes largement dans les temps pour prendre le bateau; Marco se lève juste quand nous quittons le camping, un dernier au revoir.
Un passage à la « boulange » et à 8h45 nous sommes à la gare maritime.
A 9h passées nous embarquons et attendons 9h30 comme prévu pour quitter le quai.
De la mer nous avons une vue différente de BONIFACIO, dommage, il y a un vent violent (le mistral), il vaut mieux se mettre à l'abri si possible, le vent frais nous « transperce ».
En approchant de la côte de la SARDAIGNE, quelques gouttes commencent à tomber et à notre arrivée à SANTA TERESA DI GALLURA nous avons les casquettes et gortex mais ce n'est pas méchant du tout.
Pour ce qui est de la pluie, ça ne dure pas, par contre le vent est terrible, il nous scotche littéralement.
En quittant le port nous faisons un petit détour pour admirer la Torre LANGOSARDO (XVI ème siècle) et la plage « Rena Blanca »; nous prenons ensuite la direction du Capo TESTA, 4 km « toboggan » à faire bout au vent, terrible, nous peinons pour avancer très lentement...
Le détour vaut le coup; le Capo TESTA est un cap rocheux relié à une île par une étroite bande de sable, au bout un phare domine la presqu'île.
Le mistral est terrible, malgré une température chaude, le vent nous oblige à garder nos gortex et faire très attention aux rafales.
Nous trouvons un petit coin abrité pour pique-niquer face au phare, la mer et les énormes blocs de granit nous rappellent la côte de granit rose en BRETAGNE...
Les roches ont des formes très torturées et je me régale en les photographiant; la mer est relativement agitée, le mistral entraine les vagues contre le Capo...
Le déjeuner terminé nous refaisons le cap en sens inverse, beaucoup plus facile, pas donné tout de même car des petits raidars nous font bien « mal aux pattes ».
Le reste de cette courte étape est fait assez rapidement mais assez difficilement, le vent de côté contrarie notre avancée.
A CHIUCHESU nous trouvons le camping LA LICCIA; un premier panneau indique « camping fermé »!! mais plus de peur que de mal, après un bon moment avant de trouver un responsable: nous pouvons nous installer.
Nous choisissons un endroit le plus abrité possible, le mistral n'a pas molli, il est tout juste 15h, nous avons tout le temps...
Vers 17h30 nous descendons à pied jusqu'à la plage à 10' de là; beau spectacle, on se croirait à la TORCHE dans notre sud-Finistère, les vagues déferlent sur la plage dans un bruit assourdissant...
Dans le camping des « cactus », en fait des figuiers de Barbarie, nous donnent un peu l'impression d'être en plein Mexique...
Soirée tranquille, nous sommes bien à l'abri du mistral et la nuit le bruit des vagues nous berce...