Temps couvert ce matin, nous quittons le camping à 9h05 et reprenons pour commencer les deux derniers kilomètres de la veille en sens inverse.
Ensuite nous suivons la signalétique spécifique aux PAYS-BAS; heureusement que je me suis muni de copies de cartes de ROTTERDAM, le principe est simple: il suffit d'aller d'un point numéroté à un autre, et ainsi de suite. En fait j'aurai pu me munir de cet aide pour toute la HOLLANDE...





Un vrai labyrinthe, il faut être très attentif, nous nous arrêtons très souvent pour vérifier les directions à prendre. Nous contournons, longeons ou franchissons un grand nombres de canaux; il y a de l'eau un peu partout, ça fait bizarre de voir de très nombreux bateaux anciens et un superbe moulin en plein milieu de la ville.


Nous verrons en cours de journée plusieurs moulins...











Comme le prouve ce parking devant une gare, le vélo est très usité aux PAYS-BAS...


Rapidement nous comprenons que nous allons souffrir du vent toute la journée, il est très fort et nous l'avons bien de face. Depuis le camping nous passons presque deux heures avant de sortir d'une zone soit urbanisée, soit industrielle. Des installations impressionnantes tournant à priori pour beaucoup autour de la navale, l'offshore, les plates formes pétrolières etc...


Nous arrivons à MAASSLUIS où nous devons attendre un peu avant de monter dans le bac pour franchir la MEUSE, il « pleuviotte » un peu mais ça ne va pas durer.















Une fois débarqués, à ROZENBURG, nous « pataugeons » un peu, toujours en difficulté avec la signalétique. Nous finissons par trouver la sortie pour passer le pont au dessus du Calandkanaal.





En plus du barrage anti-tempête pour protéger ROTTERDAM des inondations, un mur a véritablement été monté pour protéger la navigation du vent.

Nous franchissons un deuxième grand pont avant BRIELLE où nous mettons un certain temps pour trouver un endroit adéquate pour déjeuner.
A la reprise le vent a encore forci, Anne est dans la roue, nous avançons bon train malgré cela.






Nous franchissons le très long barrage de Haringvliet (5 km) avec le vent dans le pif; dur dur...
Tout le long du barrage nous longeons de très grosses installations destinées à contrôler les marées et tempêtes.






Le RHIN et la MEUSE se jettent dans le Haringvliet, un système d'ouverture et de fermeture en fonction des besoins a été conçu; sur 1 km, 17 écluses chacune de 56m de large régulent l'entrée et la sortie des eaux.

Il reste une dizaine de kilomètres avant de rejoindre OUDDORP; arrivés à OUDDORP, pensant trouver facilement un camping nous commençons par faire les courses alimentaires. Là débute la galère pour dénicher un camping ouvert et surtout non privé.
Les deux premiers campings trouvés avec difficultés s'avèrent être privés; pas évident de le comprendre, les accueils sont déserts ainsi que les campings, les infos affichées en néerlandais incompréhensibles pour nous, bref nous pataugeons un peu. Un monsieur nous indique la présence d'un camping « public » à environ trois kilomètres plus loin...
Effectivement nous découvrons un camping immense, l'accueil est fermé...!! Après avoir pesé le pour et le contre et avec le conseil d'un couple d'allemands qui se ballade par là nous allons nous installer sur l'air réservé aux tentes; le camping de très bon standing paraît assez désert.



La pluie fait son apparition juste au moment de monter la tente, heureusement pas trop « méchante ».
Pour passer la soirée à l'abri du froid et de la pluie, nous ne montons pas la chambre tout de suite, on s'installe du mieux possible avec nos fauteuils sous la toile pour faire notre trafic et dîner, malgré tout un peu éprouvés par la journée.