Record battu ce matin, nous quittons le camping à 8h40.
Comme conseillé la veille, nous ne redescendons pas au bord de LA SAMBRE mais
rejoignons la citadelle à NAMUR.
Nous empruntons sur 2 à 3 km une route
à grosse circulation mais ça se passe bien.
La citadelle mérite le détour, surtout
pour la vue sur la ville de NAMUR, sur
LA SAMBRE, sur LA MEUSE.
Après toute une série de photos nous descendons du
côté de LA MEUSE pour la suivre.
2 petits arrêts techniques: le 1er pour retirer un bout
du gardeboue
arrière sur le vélo d'Anne, cassé par la
chute à l'arrêt un peu plus tôt, de mon vélo sur le sien ;
2 ème arrêt pour le traditionnel «alimentaire».
LA MEUSE est vraiment très agréable à suivre, les
paysages superbes; une succession de petits villages,
des péniches qui naviguent, de très belles demeures,
des châteaux, des oiseaux (cygnes, canards, oies,
bernaches etc... Anne compte 140 bernaches du
Canada en «troupeau» si j'ose dire).
Seul bémol, de temps en temps une portion pavée sur
le chemin de halage, quasi impraticable avec nos vélos
chargés, nous prenons 2 ou 3 fois la route principale
pas trop dangereuse.
En particulier nous apprécions les rochers de FRÊNES
à PROFONDEVILLE et surtout DINANT dominé par
sa citadelle en dessous de laquelle la haute silhouette
de la collégiale «notre dame» pointe son clocher à
bulbe vers le ciel.
Un téléphérique monte jusqu'à la citadelle, 100m au
dessus de LA MEUSE.
Un peu plus loin juste avant ANSEREMME, nous
déjeunons sur une table avec banc au bord de LA
MEUSE. Un jeune homme vient nous voir, il a repéré
nos drapeaux bretons, il est de BREST, travaille à
BRUXELLES et se promène avec ses parents, brestois
de la rive droite.
L'après-midi
nous faisons un arrêt au château de
FREŸR face à une rangée de roches abruptes où des
alpinistes s'éclatent.
Le reste de l'étape jusqu'à GIVET est parcouru assez rapidement, nous passons la frontière (retour en
FRANCE) et à 16h passées nous nous installons au camping.
Comme il fait beau, chaud, qu'il y a du vent et surtout une machine à laver, nous vidons nos sacs de linge sale
pour «lancer une machine» avant de repenser à l'alimentaire.
Le soir, nous reprenons contact avec LA BRETAGNE après 5 jours sans téléphone, TVB...